Extrait de l’album « Post Mortem »

Auteur : J. Jiménez
Compositeur : E. Podeur

Enregistré, mixé et masterisé au Studio MySound (31)
Comme un haltérophile
Je me dépasse, je me surpasse
Comme la tempête aussi
Je terrasse et tout trépasse
 
Sur mes épaules, je porte
Le poids de mes victoires, de mes défaites
Et dans mon cœur, se notent
Tous mes tracas qui se succèdent
Je ne parle pas et tout s’envole
Et moi, je m’enterre
Le cœur et la raison se provoquent
Parce qu’ils attendent
Parce qu’ils attendent…
 
Trop de moi
Trop de moi
Trop de moi
Ils attendent trop de moi
Trop de moi (trop de moi)
Trop de moi (trop de moi)
Trop de moi
Et si ça ne suffisait pas…
 
Mon esprit et mon corps sont en guerre
Sur tous les fronts, c’est même délétère
Je ne fais pas ça pour que tu sois fier
Mais pour une complaisance singulière
Je me demande trop tard : « Est-ce vraiment salutaire ? »
Oh non, non, non
 
Je fais tout, je ne délègue rien
Personne ne me tiendra la main
Dépendre d’une personne
C’est comme courir à sa fin
Alors j’encaisse, je m’affaisse
Pour ne pas montrer mes faiblesses
Je pense faire preuve d’intelligence et de sagesse
Pour ceux qui attendent
 
Trop de moi
Trop de moi
Trop de moi
Ils attendent trop de moi
Trop de moi (trop de moi)
Trop de moi (trop de moi)
Trop de moi
Et si ça ne suffisait pas…
 
La vie est une parenthèse
Dans cette éternité
Tire de la tienne l’essentielle
Et ne te laisse pas porter
 
Je suis mon pire ennemi,
Mon propre fossoyeur
Et je m’interdis
L’accès au bonheur
 
Ils attendent trop de moi
Par habitude ou je ne sais quoi,
Ils disent « Tu mènes plusieurs combats »
Ils disent même « Oui, mais toi » (oui mais toi !)
 
Je vous ai habitués au pire
Et je m’en suis sorti
Mais pouvez-vous dire sans mentir
Qu’aucune séquelle ne s’est enfouie ?
 
Trop de moi
Trop de moi
Trop de moi
Ils attendent trop de moi
Parce qu’ils attendent…
Trop de moi (trop de moi)
Trop de moi (trop de moi)
Trop de moi
Et si ça ne suffisait pas…

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