Première partie
A travers les trois premiers titres de l’album, Jonatán raconte qui il est. Le titre Ma Renaissance fait part de l’injustice et de la déception causées par le milieu de la musique à la suite de la sortie de Dans Tes Yeux. Les deux titres suivants plus solaires sont des invitations au voyage où il présente ses origines hispano-algériennes. Le quatrième titre de l’album, Dame Más, fait lance les hostilités et fait écho à la vie avant Jonatán, où il était D’jOw. Cette histoire parle de séduction et sa première histoire d’amour sérieuse.
Les Confessions dont il fait part avec le DJ producteur Mike Kurtis et le rappeur Dazwalt font partie d’un épisode paranormal qu’il a vécu lors de la relation amoureuse évoquée précédemment que le chanteur n’a pas souhaité relater. En revanche, le titre, semblant porté sur la religion, est un écho à une chanson que le chanteur, autrefois D’jOw, avait écrit et interprété où il disait que son monde était gouverné par le rock, le sexe et les fêtes (R.S.P Rock Sex and Party) et que « Rock » était sa seule religion. Confessions est un titre qui permet de déguiser le message principal derrière une thématique provocante et hilarante avec deux artistes qu’il avait rencontrés lorsqu’il était D’jOw et avec qui il avait déjà partagé des projets. Le message porté par la chanson est que le style pop et latino de Jonatán peut très bien cohabiter avec le style rap et décalé de Dazwalt et l’univers très électro de Mike Kurtis. Différentes identités musicales acceptées dans cette vaste religion qu’est la musique.
Sin Tu Amor vient relater la séparation que Jonatán a eu le plus de mal à encaisser à la suite de sa première histoire d’amour.
Ton Manque est une chanson qui parle du manque d’une personne aimée, d’un être cher. Elle n’était pas écrite forcément pour faire suite à la rupture amoureuse de cette époque mais il s’agit de cette même époque, suite à sa rupture, que Jonatán a bad-buzzé dans la vidéo d’Antoine Daniel avec cette chanson iconique, Ton Manque, qu’il avait interprétée des années plus tôt.
La hargne et la colère qu’il porte envers Daniela sont tout simplement des sentiments qu’il chante à cette influenceuse qui lui aurait fait mal, une histoire d’amour qui aurait tourné au chaos à cause de la volonté de cette fille d’être aimée, adulée et reconnue. Cette chanson est tout simplement une chanson qu’il adresse directement à son bourreau Antoine Daniel – qu’il mentionne à la fin de la chanson – pour exposer tout ce qu’il a sur le cœur suite au bad buzz qu’il a fait en avril 2013. Cette chanson est un hymne préventif au harcèlement (en ligne particulièrement).
Pendant cette période de harcèlement et de buzz, Jonatán a dû faire face à la nostalgie de sa relation amoureuse finie quelques semaines plus tôt mais aussi aux regards critiques, méchantes et mesquines à la suite du buzz. Jonatán a donc vécu une horrible passade qu’il relate dans le son Sauvez-Moi. Cette chanson dansante traite de la dépression.
Langue Universelle et Conquistador sont des chansons représentatives de la période où Jonatán a réussi à se sortir de sa dépression (ou presque) et où il a commencé à enchaîner des soirées dans le seul but de se vider la tête. Il a enchaîné également plusieurs types de relation dont il n’est pas très fier et a tenté de regagner confiance en lui en usant de ses charmes et de l’alcool. En revanche, Conquistador vient compléter et conclure cette période lorsque Jonatán a réussi, sans y penser, à retrouver une relation avec une fille deux ans plus tard qu’il a réellement aimée.
La relation amoureuse s’est soldée par une tromperie. Jonatán a appris qu’elle l’avait trompé en enquêtant. La chanson No Mientas Más raconte ce que l’artiste avait sur le cœur à ce moment-là.
Lorsque la relation s’est arrêtée, Jonatán est parti vivre dans une autre région pour prendre un nouveau départ. C’est à ce moment qu’il est devenu Jonatán Jiménez et qu’il a collaboré avec le label Cercle 2 Feu avec lequel l’histoire s’est mal terminée. Dans la chanson Pourquoi Moi, il explique le sentiment d’injustice qu’il ressent à la fin de cette collaboration 3 ans plus tard. Se mêle à cette histoire, des histoires d’ordre sentimental qui lui ont fait se remettre énormément en question.
C’est ainsi que la fin de la première partie de sa vie arrive et où Jonatán décide de tirer un trait définitif sur ce passé dont il se servira seulement pour rebondir. La chanson Fin de Partie fait écho à une relation amoureuse du type « fuis-moi je te suis, suis-moi, je te fuis ». Cette chanson, en collaboration avec la chanteuse Aria James, est un grand classique des histoires d’amour exploité de manière légère dont le titre parlait de lui-même pour clôturer cette première partie de vie.
Deuxième partie
La deuxième partie de l’album est une partie que Jonatan assume davantage d’un point de vue artistique. En effet, il s’affirme dans un style latino beaucoup plus traditionnelles tout en mélangeant son style pop habituel. Il explorera aussi des sons beaucoup plus urbains et acoustiques qui sont aussi un versant de son côté artistique dont il ne rougit pas.
Cette partie débute avec un titre phare de l’album : Jaleo où Jonatán se présente sous son meilleur jour et explique qui est Jonatán et qu’il le voit comme un bouclier, le personnage derrière qui il se cache pour pouvoir s’exprimer. Il précise même que c’est un personnage qu’il n’envie pour rien au monde et que sa vraie personnalité, pudique, reste et restera dans un cadre privé.
A travers la chanson Buleria aux sonorités traditionnelles hispaniques, Jonatán fait un hommage à sa famille espagnole et plus particulièrement à sa mère et sa grand-mère. La chanson est un hommage à un chanteur espagnol très célèbre dans le monde du flamenco qui a beaucoup inspiré Jonatán et qui a réveillé en lui cette passion pour la musique.
Amor Latino est une chanson d’amour qui fait écho aux dernières histoires d’amour qu’il a vécues aux sonorités très latines et gitanes.
A travers de la chanson Moomba, Jonatán raconte sa passion dévorante pour la musique. Cette passion n’a pas toujours été comprise. Derrière un personnage de scène, il joue, il s’amuse, il expérimente et se donne une image qui n’est pas toujours comprise. Il lui a beaucoup été reproché de jouer de son personnage, d’avoir une fille différente dans chaque clip alors qu’il était en couple, de taire sa relation amoureuse par honte… L’artiste s’est senti incompris, hors norme, et a su s’entourer de personnes qui comprenaient la distinction et qui l’ont encouragé en cloisonné les deux mondes. Ainsi dans Moomba, il raconte l’histoire d’une femme mariée et heureuse en ménage qui a une passion dévorante pour la danse et qui ne pense plus à rien lorsqu’elle pratique son art. Elle joue de son corps sans complexe, elle paraît accessible et aguicheuse alors que son cœur appartient à un homme qu’elle aime plus que tout et qu’elle n’irait jamais tromper.
Les chansons Como Nunca Diste, A.M.O.R, Viajero et Bam Bam sont des chansons d’amour qui lui ont été inspirées par sa vie à ce moment-là où il dévoile beaucoup ses sentiments, ses désirs de fonder une famille, de découvrir de nouvelles expériences, de voyager ainsi que ses pulsions amoureuses, charnelles et sexuelles.
Dans sa chanson Imperfecto Sueño, l’artiste fait le point sur le fait d’aimer quelqu’un. Il raconte à travers une chanson très rythmée qu’avant d’aimer quelqu’un, il faut d’abord s’aimer soi-même. Il relate donc tout ce en quoi il n’est pas le rêve parfait d’une femme. Cette chanson humoristique a été une très grande révélation pour lui et l’a beaucoup aidé à comprendre qui il était.
Le final est annoncé et débute avec Que Reste-t-il où Jonatán et Aria James chantent pour une amitié qui s’est effacée avec le temps. Jonatán livre un vrai message d’amitié avec de vraies faits, des vraies dates qui font écho directement avec l’histoire d’amitié entre lui et son meilleur ami d’enfance. Le message bouleversant qui est diffusé est un réel cri de détresse.
Je Ne Reviendrai Pas est une chanson qui a permis à Jonatán de poser des mots sur la fin d’une relation amicale en particulier qui lui coutait et qui était devenue nocive et menaçait son bien-être. Jonatán met un point d’honneur à cette amitié mais aussi à d’autres relations amicales en interprétant ce texte.
Lorenzo est le nom du fils imaginaire de Jonatán. Il chante un hymne à son fils pour dépeindre le portrait du père qu’il aimerait être tout en étant conscient de la difficulté et les désaccords qui pourraient naître entre lui et son fils. A la fin de la chanson, Jonatán avoue que cette chanson est en fait pour son propre père.
Et pour finir…
Jonatán Jiménez vous dit quelques mots lui-même sur l’album Renaissance dans cette vidéo exclusive.